Le gouvernement, en la personne de l'immunologue Alain Fischer, donnera prochainement les précisions sur les vaccins, détaillant «ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas», a annoncé Emmanuel Macron lors d'une visite à l'hôpital Necker à Paris.
Face à la défiance du peuple français envers les vaccins anti-coronavirus, le gouvernement propose une campagne vaccinale sur la base de «l'expertise indépendante et [de] la transparence»:
«Jamais nous ne dirons des choses pas scientifiquement portées, c'est pour ça qu'un expert référent [l'infectiologue Alain Fischer, ndlr] dira de manière très claire ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas», a précisé le chef de l’État, ajoutant qu'il existe toujours «beaucoup de choses encore qu'on ne sait pas sur le virus».
En outre, l'objectif assumé de la France est de devenir, dans les prochaines années, un «leader mondial» dans le domaine de la «santé numérique».
Trois phases de vaccination
S'exprimant lors d'une conférence de presse, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé trois étapes pour la campagne vaccinale en France. La première commencera en janvier, la deuxième en février et la troisième au printemps.
La vaccination, gratuite pour tous, ne sera pourtant pas obligatoire et débutera «dans les prochaines semaines», a indiqué le chef du gouvernement.