La gendarmerie de la Vienne a été mobilisée pour participer à un exercice antiterroriste mercredi 2 décembre au Futuroscope (Vienne). Le scénario comprenait quatre «terroristes» et plusieurs fusillades. Une équipe de La Nouvelle République a été autorisée à filmer l’exercice.
Tout a commencé après l’appel d’une «touriste» du Futuroscope reçu par le centre opérationnel et de recherches de la gendarmerie de la Vienne (CORG): «Venez vite, il y a une fusillade!».
«Nous profitons de la fermeture du parc pour organiser cet entraînement. Au regard de la gravité des faits, on calibre l’intervention et on monte en puissance. Mais d’entrée de jeu, on engage beaucoup de moyens», a expliqué au journal le colonel François Bompas, chef adjoint des opérations.
L’arrivée des gendarmes locaux de la brigade de Jaunay-Marigny a été suivie par celle des pelotons de surveillance et d’intervention (PSIG) de Poitiers, Châtellerault et Montmorillon.
Une cinquantaine de militaires, un hélicoptère et deux drones
Un hélicoptère de Tours et deux drones sont venus en renfort.
«L’utilisation de ces moyens est systématique sur nos opérations», indique le chef d’escadron Nicolas Chartoire, commandant la compagnie de gendarmerie de Poitiers.
Bilan de l’opération: des moyens de transmission à améliorer en raison de la présence de zones blanches sur le parc, résume le quotidien régional, ajoutant que l’exercice était très réaliste avec quatre «terroristes» «neutralisés», des «otages» et des «touristes» fouillés.