Quelque 70 acteurs du numérique, dont les géants Google et Facebook, viennent de signer l’Appel Tech For Good, lancé par Emmanuel Macron, à «prendre leurs responsabilités» pour «une juste contribution aux impôts» dans les pays où ils exercent, comme l’indique le document dévoilé le 30 novembre par l’Élysée et le cabinet de conseil McKinsey.
Cet appel a été signé par «plus de 75» leaders du numérique, aussi bien chez les grands groupes (Google, Facebook, Microsoft, Twitter, Snapchat, Huawei...) que chez les start-up, ONG, fondations et entreprises françaises comme Thales, Orange ou Iliad. Mais manquent à l'appel Amazon et Apple bien que celui-ci ait fait part de son «envie de le signer», selon l'Élysée.
Ce texte engage ses signataires à mobiliser leurs moyens pour améliorer la société dans tous les domaines, notamment la lutte contre la haine en ligne, la protection des données et la justice fiscale.
Comme le relate La Tribune, il est le résultat du «sommet intermédiaire» tenu mi-novembre pour préparer le troisième sommet Tech For Good, reporté à juin 2021 à cause de la pandémie.
Le choix de la qualité
Le texte insiste sur la nécessité d'une meilleure protection des données («sécurité et privacy by design», «liberté de choix pour le consommateur»), d’une «l'ouverture et du partage des données» pour la recherche ou encore de «l'interopérabilité des plateformes». Il n'oublie pas non plus le défi environnemental en promettant d'accélérer la «transition écologique de nos industries respectives».
Quant au niveau sociétal, les technologies doivent «favoriser l'inclusion sociale, professionnelle et économique des personnes, améliorer l'accessibilité de nos services pour tous» et «réduire la fracture numérique», tandis que les entreprises s'engagent à «promouvoir la diversité et l'égalité des chances». De plus, les signataires vont «prendre (leurs) responsabilités économiques et sociales par une juste contribution aux impôts des pays» dans lesquels ils opèrent.