Dans une interview accordée à L’Opinion, Jean-Luc Mélenchon a été interrogé sur ce qu’il ferait au sujet de la dissuasion nucléaire s’il était élu Président. Le chef de la France insoumise a en effet annoncé début novembre qu’il se présenterait aux élections.
Estimant qu’«on est dans un contexte plus dangereux qu’à l’époque de la guerre froide», il a jugé qu’il y a «un droit universel à intervenir» au sujet des armes nucléaires, puisque un éventuel usage concernerait tous les États:
«Avec nous, la diplomatie s’adosserait sur tous ceux qui, dans le monde, sont d’accord pour exiger le désarmement nucléaire».
«Les Russes sont des partenaires fiables»
M.Mélenchon a ainsi pointé sur le retrait des États-Unis de l’accord FNI, ce qui a provoqué le réarmement «dans toute une série de pays»:
«Les Russes sont des partenaires fiables alors que les États-Unis ne le sont pas. Ils ne signent pratiquement aucun des accords qui nous intéressent et pas seulement dans le domaine militaire».
Et de poursuivre:
«Cessons de nous rabâcher que nous avons des valeurs en commun avec les Nord-Américain! Ce n’est pas vrai que nous défendons les mêmes principes».
Il a insisté sur le fait que «les États-Unis défendent par-dessus tout le droit de faire ce qu’ils veulent» et que «c’est un pays qui en 244 ans d’Histoire a eu 222 ans de guerre».