Le Premier ministre était déjà inquiet des «usines à Covid» des réveillons de fin d’année, et son avis est également partagé par plusieurs médecins, rapporte BFM TV. Le média souligne que de nombreux internautes évoquent déjà sur les réseaux sociaux des soirées particulièrement alcoolisées pour le Nouvel an.
«On risque d'avoir des assemblées plus larges. Il faut vraiment être dans la prévention à ce moment-là», a averti sur la chaîne le docteur Antoine Pelissolo, chef de service en psychiatrie au CHU Henri Mondor à Créteil.
Il a confié être «surtout inquiet pour les fêtes du 31 décembre» et a rappelé que «moins on est nombreux, moins il y a un risque que le virus se diffuse».
Même constat pour le médecin généraliste Jimmy Mohamed, qui estime que «les familles seront prudentes» mais se dit «moins optimiste pour la soirée du 31 décembre».
Quant à Rémi Salomon, responsable à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, il a auguré mercredi que «le 31, le virus va circuler, il va circuler plus», ajoutant qu’une «troisième vague serait une catastrophe pour tout le monde».
Il avait déjà déconseillé aux familles de «manger avec papi et mamie, même à Noël», suggérant de les faire manger dans une pièce à part.
Éviter les «rassemblements trop nombreux»
Pour rappel, à partir du 15 décembre, le confinement sera remplacé par un couvre-feu, sauf les 24 et 31 décembre. Jeudi 26 novembre, au moment de préciser le calendrier du déconfinement, Jean Castex a tenu à souligner que «cela ne veut pas dires que nous pourrons fêter Noël ou le Nouvel an comme les années précédentes» car ces rassemblements restent «particulièrement risqués».
«Il est donc impératif que vous limitiez le nombre de personnes à table et évitiez les rassemblements trop nombreux», a-t-il ajouté. Il a également fait savoir que des «recommandations concrètes» seront annoncées plus tard, notamment sur le nombre de personnes qui peuvent se rassembler en privé.