L’ouverture complète des frontières dans le monde ne pourra avoir lieu qu’à la mi-2021, prédit le directeur général de l’Association internationale du transport aérien (IATA) Alexandre de Juniac.
Selon l'expert, cité par Reuters, c’est la vaccination et la généralisation des tests qui pourraient contribuer à la reprise du trafic aérien.
Vers des vaccinations obligatoires?
Le directeur général de l'IATA a fait savoir que certaines compagnies aériennes voulaient rendre la vaccination obligatoire pour les vols long-courriers.
Il s’agit, par exemple, de l'australien Qantas, dont le patron Alan Joyce a annoncé le 23 novembre que les passagers de ses vols internationaux devraient être vaccinés pour embarquer, dès qu’un vaccin sera disponible pour le public.
Pourtant, de Juniac est certain que peu de compagnies suivront le mouvement. Car «cela empêcherait les gens de voyager», a-t-il expliqué. Selon lui, la probabilité d'attraper le virus dans un avion est extrêmement faible.
Pertes immenses
Le PDG de l'IATA estime que le secteur aérien perdra 157 milliards de dollars en 2020-2021 pendant la pandémie, relate Reuters. Une prévision qui assombrit encore les perspectives d’une industrie déjà mise à l’épreuve par la crise sanitaire.
Selon de Juniac, le nombre total de passagers en 2020 passera de 4,5 à 1,8 milliard et ce n'est que l'année prochaine qu'il commencera à augmenter progressivement.