Mardi 24 novembre à 20 heures, Emmanuel Macron prononcera une allocution dans laquelle il annoncera aux Français dans quelle mesure les contraintes du confinement pourront être assouplies à partir de la fin de semaine. Leurs ultimes arbitrages doivent être rendus dans la matinée, lors d'un nouveau conseil de défense.
Un conseiller de l'exécutif confie au Parisien les limites de cet assouplissement.
«Même si la situation épidémique laisse entrevoir une amélioration, la situation hospitalière ne permet pas d'envisager un déconfinement. D'où le terme allègement», avance-t-il avant de poursuivre:
«On allège le confinement. Tant qu'il y a l'attestation de sortie, cela veut dire que la règle c'est de rester chez soi, que sortir est une dérogation quand bien même on élargit les motifs.»
Commerces non essentiels et lieux de culte
Ainsi les commerces dits «non essentiels» se dirigent vers une réouverture «autour du 1er décembre», voire dès ce week-end avec des protocoles sanitaires renforcés. Cela concerne également les lieux de culte, dont les représentants ont échangé ce lundi en visioconférence avec le cabinet de Gérald Darmanin, avec là encore des protocoles sanitaires renforcés.
La question se pose notamment sur la possibilité de se promener au-delà d'une heure et d'un kilomètre de son domicile.
«Il y aura, a priori, toujours une limitation du kilomètre. Mais est-ce qu'elle sera un peu élargie? C'est en débat», indique le conseiller.
«Des usines à Covid»
Lors d'une intervention devant le bureau exécutif LREM, le Premier ministre a tenu à rappeler une fois de plus qu'il ne s'agissait pas d'un «déconfinement», mais d'un «aménagement supplémentaire du confinement».
«On n'est pas dans le déconfinement, on est dans un aménagement supplémentaire du confinement», a-t-il affirmé à la veille de la prise de parole du chef de l'État.
«La première chose que nous avons devant nous, ce sont les réveillons, qui sont des usines à Covid. Si on a une chose à traiter, c'est ça», a-t-il fait valoir.