Des policiers ont également bousculé un député place de la République à Paris - vidéo

Le député LFI Éric Coquerel a eu une altercation avec les forces de l’ordre venues évacuer le campement de la place de la République, comme en atteste une vidéo diffusée par Sputnik. L’élu a par la suite dénoncé sur Franceinfo l’attitude des forces de l’ordre à son égard.
Sputnik

Le ton est monté entre la police et le député LFI Éric Coquerel, lors de l’évacuation du campement de la place de la République, sous l’œil des caméras de Sputnik. L’élu a en effet été pris dans une bousculade, impliquant les forces de l’ordre et plusieurs militants. Il a alors apostrophé un gendarme, arguant de son statut de député.

«Écoutez, monsieur, ça commence à aller! Je suis député, monsieur! Vous ne me poussez pas comme ça! […] C’est insupportable!», a lancé Éric Coquerel à un agent, comme le montre la vidéo de notre correspondant.

Risque d’écrasement

Le député LFI s’est par la suite expliqué sur le déroulement des événements, dans un entretien à Franceinfo. Éric Coquerel a affirmé avoir été bousculé par les forces de l’ordre, soulignant qu’il existait à cet instant un «risque d’écrasement». Il raconte par ailleurs que plusieurs élus et journaliste ont été «nassés» par l’action des policiers.

«J'ai été bousculé par les forces de l'ordre […] Ensuite, on s'est retrouvé avec une partie du Conseil de Paris nassés, avec les journalistes. On ne savait pas pourquoi. C'est-à-dire que pendant une heure, on nous a empêchés de circuler. Certainement pour ne pas témoigner sur ce qui se passait ailleurs», a expliqué l’élu sur Franceinfo.

Plusieurs élus s’étaient rendus place de la République le 23 novembre, où avait été installé un campement illégal de migrants. Une opération soutenue par divers mouvements associatifs, qui comptaient dénoncer le démantèlement d’un autre camp à Saint-Denis, le 18 novembre. L’intervention des forces de l’ordre place de la République a créé la polémique, certains parlant de «violences policières».

Gérald Darmanin a annoncé sur Twitter avoir saisi l’IGPN concernant ces faits.

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