Des chercheurs ont réussi à retarder le vieillissement grâce à une méthode particulière

Des chercheurs israéliens ont démontré les effets positifs de la médecine hyperbare sur le retardement du vieillissement. Ce traitement a permis d’augmenter la longueur des télomères, des parties d’ADN, dont le raccourcissement est lié à la sénescence. Cette étude de l’université de Tel-Aviv a été publiée dans Aging.
Sputnik

Des chercheurs israéliens ont réussi à freiner le vieillissement du système immunitaire de l’Homme pour la première fois en utilisant l'oxygénothérapie hyperbare (OHB), indique une étude publiée dans la revue Aging.

Cette méthode permet de rallonger les télomères, des parties d’ADN, dont le raccourcissement est associé au vieillissement biologique. En plus de cela, l'oxygénothérapie hyperbare renforce les capacités de l’organisme pour se débarrasser des cellules endommagées.

Afin de réaliser cette étude, les chercheurs de l’université de Tel-Aviv ont impliqué 35 personnes âgées de plus de 64 ans, en bonne santé et vivant de manière autonome. Les volontaires ont suivi 60 séances quotidiennes d'oxygénothérapie hyperbare.

Des échantillons de sang leur ont été prélevés à la 30e et à la 60e séance, ainsi que d’une à deux semaines après la fin du traitement. La longueur et les signes manifestes de vieillissement des télomères présents dans leurs cellules mononucléaires, notamment immunitaires, ont été analysés.

Effet positif

Les résultats de leurs recherches montrent que la longueur des télomères de diverses cellules immunitaires, notamment des lymphocytes T auxiliaires et T cytotoxiques appelés «tueurs naturels» et des B, a augmenté de manière significative de plus de 20%.

Le changement le plus significatif a été observé dans les cellules B dont la longueur a augmenté d’environ 26% après la 30e séance et de 29,4% après la 60e séance. Ce chiffre a été revu à la hausse après le traitement pour atteindre 37,63%.

La longueur des télomères situés à l’extrémité d’un chromosome, mesurant entre quatre et 15 kilobases, se raccourcit progressivement d’environ 20 à 40 bases par an. Elle est associée à différentes maladies, à une faible performance physique et à un amincissement cortical du cerveau. Lorsque leur raccourcissement atteint un niveau critique, les cellules ne peuvent pas se répliquer et progresser vers la sénescence ou la mort cellulaire programmée.

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