La Russie avertit des risques de la fonte du pergélisol en Arctique, qui «réactive des microbes» plurimillénaires

Une attention particulière sera accordée au problème de la fonte du pergélisol en Arctique, laquelle réactive de vieux microbes et bactéries, a déclaré lors d’une conférence de presse le 20 novembre l’ambassadeur itinérant de Russie auprès du Conseil de l'Arctique, Nikolaï Kortchounov.
Sputnik

Alors que la Russie s'apprête à prendre la présidence du Conseil de l'Arctique en 2021, le plus haut fonctionnaire russe auprès de l’instance, l’ambassadeur itinérant Nikolaï Kortchounov, a alerté le 20 novembre sur les dangers de la fonte du pergélisol en Arctique: elle ressuscite d’anciens microbes et bactéries.

«Maintenant que nous sommes confrontés à une dégradation du pergélisol, qui réactive ces microbes et bactéries qui peuvent être vieux de plus de mille ans, voire de plusieurs millions d'années. Et tout cela, naturellement, nous incite à porter de plus en plus d'attention à ce sujet», a exposé le diplomate lors d’une conférence de presse ce vendredi 20 novembre au sein de l'agence Rossiya Segodnya.

«Tendances inquiétantes»

Il a par ailleurs qualifié la hausse des températures dans la région de «tendances inquiétantes» en précisant qu’il faudrait renforcer la coopération météorologique dans l’Arctique.

Le diplomate a noté qu’une attention particulière serait accordée à ces problèmes au cours de la prochaine présidence de la Russie du Conseil de l'Arctique -principale institution intergouvernementale dévolue à la région-, qui durera de 2021 à 2023.

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