Les pilleurs de tombe qui ont sévi à Agde activement recherchés

Les vandales qui ont profané la tombe d'une femme décédée en 2015 au cimetière d'Agde le week-end dernier, apparemment à la recherche de bijoux, sont activement recherchés. Ils encourent jusqu'à sept ans de prison, selon France Bleu. La profanation a été remarquée par le mari de la défunte.
Sputnik

La police d'Agde (Hérault) a ouvert une enquête sur la profanation d'une tombe dans la nuit de samedi à dimanche après qu'une plainte a été déposée par la famille. La sépulture abrite le cercueil d'une femme décédée en 2015.

La profanation a été découverte par le mari nonagénaire de la défunte qui se rend tous les jours à sa tombe. Il a remarqué qu'une statuette placée devant le tombeau avait été déplacée et que les joints d'étanchéité d'une porte de la sépulture avaient disparu.

Attirés selon toute vraisemblance par une photo de la défunte, une Gitane, portant de nombreux bijoux autour du cou, les auteurs des faits sont finalement repartis bredouilles.

«Ma mère avait pris soin de les partager avant sa mort», confie à France Bleu un de ses six enfants.

Les vandales seraient plusieurs

Le responsable du cimetière d'Agde affirme que la profanation n'a pas pu être commise par une seule personne car «la porte de la chapelle est trop lourde. Il faut être plusieurs pour la déplacer».

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France Bleu ajoute que la police scientifique s'est rendue sur place pour relever les possibles empreintes laissées sur place. Les images des caméras de vidéosurveillance à proximité sont examinées par les enquêteurs.

Les enquêteurs comptent pouvoir rapidement identifier les malfaiteurs

Les enquêteurs estiment que les vandales devraient pouvoir être rapidement identifiés. En plein confinement, il ne devait pas y avoir grosse affluence en ville cette nuit-là.

De nombreuses questions restent encore sans réponse étant donné que les vandales ne voulaient pas attirer l'attention et sont repartis après avoir tout rangé en ordre dans la sépulture, avoir refermé la porte du caveau et remis le linceul sur le corps et le visage du squelette.

Les auteurs encourent jusqu'à sept ans de prison pour violation de sépulture en cas de circonstance aggravante (vol avec dégradations et en groupe).

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