«Il faut collaborer avec les Russes, nous avons des intérêts communs», estime Éric Zemmour - vidéo

L’éditorialiste Éric Zemmour a fait savoir dans l’émission «Face à l’info» sur CNews qu’il était contre la politique des sanctions menée par l’Occident, et donc la France, à l’égard de la Russie. Il estime qu’il faut «collaborer avec les Russes» en raison des intérêts communs, notamment sur le plan géopolitique.
Sputnik

Sur le plateau de CNews mardi 17 novembre, Éric Zemmour a déploré l’échec de la tentative de rapprochement vers la Russie initiée par Macron. Il estime toujours qu’il faudrait «arrêter avec cette politique de sanctions ridicule» contre Moscou.

«Il faut collaborer avec les Russes, nous avons des intérêts communs», plaide-t-il, énumérant des positions communes sur la Libye, le Mali et la lutte contre l’islamisme. Il affirme également que la France a adopté un régime de sanctions qui a été «instillée par les Américains» depuis l’affaire de la Crimée.

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Son édito concernait surtout le positionnement russe en Afrique, avec le récent accord signé avec le Soudan sur la création d’une base militaire au bord de la mer Rouge. Ce rapprochement de la Russie avec le continent africain ne plaît pas au quai d’Orsay, analyse M.Zemmour, puisqu’elle vient y concurrencer l’influence française, au même titre que la Chine.

Pour l’alliance russe

«Contrairement aux Américains, contrairement aux Français, ils [les Russes] ont montré leur fiabilité», estime l’écrivain. Il conclut son propos en dénonçant le «en même temps» d’Emmanuel Macron, lequel comprend «l’intérêt de l’alliance russe» mais «continue de se soumettre au dogme européiste qui ramène […] à la soumission des avis des États-Unis».

Éric Zemmour avait déjà partagé ce point de vue dans la même émission en septembre 2020, avouant son «tropisme pro-russe» et défendant une alliance avec la Russie. «Je pense que c’est l’allié qui serait le plus fiable, plus que les Américains, plus que les Allemands, plus que les Anglais. Je suis, comme le général de Gaulle, pour l’Europe de Brest à Vladivostok», avait-il confié.

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