À la fin de la manifestation du 17 novembre dans la capitale contre la loi de sécurité globale, qui a réuni des centaines de personnes, la situation a dégénéré. Des gendarmes ont notamment été attaqués par des manifestants et pris au piège dans l'entrée d'un immeuble, rapporte un correspondant d’Actu.fr avec une vidéo à l’appui.
La manifestation sauvage était en effet partie sur le boulevard Saint-Germain, à l'opposé de l'Assemblée nationale, lorsque la situation a dégénéré.
Les forces de l’ordre étaient en train de disperser la foule agressive lorsqu’elles se sont vues obligées de se retrancher dans le hall de cet édifice.
Les agents ont été insultés et attaqués au pétard, des bombes lacrymogènes ont été alors utilisées pour répliquer aux assaillants.
Le reporter présent sur place a qualifié la situation de «très tendue».
Les renforts sont arrivés 11 minutes plus tard et ont permis aux gendarmes de se replier, précise l'agence Visactu.
La situation est revenue à la normale tard dans la soirée. Des interpellations ont eu lieu.
La cause de la controverse
L'examen du texte sur la sécurité globale a été entamé par les députés le 17 novembre. Des Français sont descendus mardi dans les rues de Paris pour dénoncer cette proposition de loi restreignant, selon eux, la liberté d'expression. Ils craignent que la loi fasse obstacle à ce que les journalistes et citoyens filment les forces de l'ordre déployées pour contenir les rassemblements. Le vote final sur la proposition de loi doit avoir lieu le 24 novembre.