Les attaques contre les chevaux se poursuivent en France, entraînant la mobilisation des forces de l’ordre, a expliqué Julien Denormandie sur Public Sénat. Le ministre de l’Agriculture a précisé que plusieurs centaines d’enquêtes étaient en cours et que les signalements continuaient d’affluer.
«Ça continue, malheureusement. Parfois avec moins d’intensité, mais ça continue. On a plus de 400 signalements. Ça ne veut pas dire que ce sont toutes des affaires. Parfois, il s'agit de morts naturelles, mais plusieurs centaines d'enquêtes sont ouvertes», a-t-il expliqué sur la chaîne parlementaire.
Des enquêtes difficiles
S’il a précisé que plusieurs gardes à vue avaient eu lieu, le ministre a également admis que la résolution de telles affaires s’avérait «compliquée». Il a souligné la difficulté d'enquêter sur les crimes commis en «milieu extrêmement rural», souvent loin des regards.
«C'est très compliqué, car ce sont souvent des actions qui se passent dans des milieux extrêmement ruraux, dans un champ [...] souvent éloigné des regards. Vous n’avez pas de caméras et moins de témoins par définition», a déclaré Julien Denormandie sur Public Sénat.
Le ministre a néanmoins tenu à saluer l’action des forces de l’ordre sur le terrain, notamment les gendarmes qui «ne lâchent pas».
De nombreux actes de mutilations de chevaux, mais aussi d’ânes et de poneys ont été recensés en France ces derniers mois. Dans plusieurs cas, les enquêteurs ont remarqué que les oreilles des équidés avaient été coupées. En août, la Fédération française d'équitation avait annoncé qu’elle se portait partie civile aux côtés des propriétaires d’équidés.