Après des tags insultant la France, un maire du Tarn dénonce «une atteinte aux valeurs de la République»

Le maire de Fréjairolles, dans le Tarn, où des tags insultant la France et la religion chrétienne ont été retrouvés sur des installations municipales, a condamné cet acte, le qualifiant d’atteinte à la laïcité et aux valeurs de la République, relate La Dépêche.
Sputnik

Les tags hostiles à la France, découverts le 15 novembre sur deux installations municipales à Fréjairolles, une commune de 1.300 habitants, située à moins de 10 kilomètres d’Albi, dans le Tarn, portent atteinte aux valeurs de la République, a déclaré le maire, Jérôme Casimir.

«Je suis attristé par ce qu'il s'est passé», c’est une «atteinte forte aux valeurs de la République et à la laïcité», a indiqué le maire cité par La Dépêche.

Selon l’élu, il s’agit du premier incident de ce genre dans sa petite commune.

«Il y a un sentiment à la fois de tristesse, de consternation et d'amertume face à cet acte. On est abasourdi d'avoir ce genre de chose sur une commune, où il fait bon vivre. On se sentait épargnés par tout ça, au final on s'interroge et ça inquiète, car on est en vigilance attentat», a déclaré M.Casimir cité par Le Tarn libre.

Tags inquiétants

De nombreuses inscriptions hostiles à la France et à la religion chrétienne, faites à la bombe rouge, ont été découvertes le 15 novembre, vers huit heures du matin, sur les murs de la salle polyvalente et du boulodrome de Fréjairolles. «Nik la Fransse», «Nik Jésus», «Mahomet>Macron» et «Islam>France» ont notamment été inscrits sur les installations municipales.

La brigade de Réalmont, en charge de l'enquête, a réalisé des prélèvements de peinture, pour essayer de retrouver l'auteur des tags. Les inscriptions ont été masquées le même jour grâce au concours des agents du service propreté urbaine de l'agglomération du Grand Albigeois, selon Le Tarn libre.

«Je voulais éviter tout amalgame», explique le maire rappelant que la salle polyvalente héberge la cantine d’une école située à proximité. L’élu a déposé plainte en gendarmerie.

Ces tags ont fait leur apparition au lendemain des commémorations des attentats de novembre 2015 à Paris et quelques semaines après l’assassinat de l'enseignant Samuel Paty dans les Yvelines.

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