Lundi 16 novembre, Valérie Pécresse était invitée dans «Bourdin Direct» sur BFM TV et RMC. Elle y a confirmé son soutien envers les libraires et tous les petits commerçants obligés de fermer durant le reconfinement, et souhaite un allègement des règles en vigueur.
«Je ne serai jamais pour la désobéissance civile», indique-t-elle après s’être exprimée en faveur de la reconnaissance du livre en tant que bien essentiel. «Quand il y a une règle, même si elle est injuste, il faut la respecter», plaide-t-elle en s’adressant aux petits commerçants.
Elle poursuit en évoquant une «injustice» envers ceux-ci pendant la période de reconfinement, raison pour laquelle elle demande au gouvernement de leur permettre de rouvrir dès le 27 novembre, à savoir le week-end qui correspond au Black Friday. «C’est une opération de promotion mondiale sur Internet notamment, qui permet d’avoir des biens à prix cassés», explique-t-elle.
Ouvrir le dimanche
Pour ne pas créer cette «injustice supplémentaire», elle souhaiterait voir ces commerces ouvrir avec «des amplitudes horaires supplémentaires». «Il ne faut plus pinailler, si ces commerçants veulent travailler jusqu’à 22 heures – l’heure du couvre-feu à Paris -, s’ils veulent travailler le dimanche, il faut les laisser faire», insiste-t-elle.
Elle précise ensuite que ces mesures devraient suivre un protocole sanitaire renforcé, mais adapté selon les territoires. «Ce n’est pas la même chose d’avoir un commerce de village […] et de gérer une immense rue commerçante», justifie-t-elle. Une réouverture qui, selon elle, est indispensable pour ces commerçants qui réalisent une grande partie de leur chiffre d’affaires durant la période de Noël.