Invitée ce 15 novembre sur BFM TV, Marine Le Pen a apporté son soutien aux petits commerces et aux lieux de culte.
«Si demain j’étais élue, je laisserais les Français fêter Noël en famille et je rouvrirais les petits commerces», a-t-elle lancé.
La présidente du Rassemblement national a expliqué que «les petits commerces ont fait de très lourds efforts d’organisation, financiers pour pouvoir respecter les lois de protocoles sanitaires».
Pour appuyer ses propos, elle a cité une étude de Stanford selon laquelle «le risque de contamination dans les petits commerces est très faible, si évidemment on respecte les règles de sécurité». Et de rappeler qu’en Catalogne ils ne les ont pas fermés.
Les lieux de culte, un «soutien important»
Quant aux lieux de culte, «ils sont en général assez vastes pour permettre le respect des distances utiles contre la propagation de la maladie», d’après elle.
«L'exercice du culte est pour un grand nombre de nos compatriotes, et quel que soit le culte, un soutien important dans ce moment de vives tensions et de grandes angoisses pour beaucoup».
Et d’ajouter qu’elle aurait «préféré que le gouvernement cède sur ce sujet.»
Marine Le Pen s’est cependant montrée opposée aux rassemblements devant les églises car il ne s’agit pas de «prières de rue» mais de «manifestations revendicatrices».
Mesures sanitaires pendant les fêtes
Les règles du reconfinement resteront inchangées pendant au moins 15 jours, a déclaré Jean Castex le 12 novembre après un Conseil de défense. Cependant certains allègements pourraient être introduits dès le 1er décembre pour les vacances de Noël si les tendances au ralentissement épidémique perdurent. L’éventuel allègement concerne les commerces, tandis que les bars et restaurants resteront fermés.
Le Premier ministre a prévenu qu’il n’était pas «raisonnable d'espérer pouvoir organiser de grandes fêtes à plusieurs dizaines de personnes, notamment pour le réveillon du 31 décembre».
En cas d’allègement après le 1er décembre, l’attestation pour se déplacer restera obligatoire.