«Une grande découverte pour 2020 et elle n'est pas la dernière», c’est ainsi que Khaled El-Enany, le ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités a qualifié le récent succès des archéologues qui ont excavé dans la nécropole de Saqqarah, au sud-ouest du Caire, de nombreux sarcophages datant du VIIe au Ier siècles avant J.-C.
«Il s'agit de plus d'une centaine de sarcophages scellés, datant de la Basse époque [664 - 332 av. J.-C.] et du royaume ptolémaïque [332 - 30 av. J.-C.], et de plus de 40 statues des divinité et de masques funéraires, y compris des masques dorés et deux statues en bois», a-t-il annoncé aux journalistes.
D’après lui, à l’heure actuelle, des archéologues ont découvert seulement «1% des antiquités enterrées dans la nécropole de Saqqarah» qui est un «trésor».
«Le fait que les sarcophages soient fabriqués à partir de bois local prouve l'existence d'un atelier de sarcophages, dont l'emplacement n'a pas encore été découvert. Mais la mission continue de fouiller et atteindra le site [l’atelier, ndlr] en 2021», explique Mustafa Vaziri, chef du Haut conseil des antiquités.
Lors de la conférence de presse, une des momies a été examinée à l’aide d’une scanographie qui a montré que le défunt était mort dans la quarantaine, mesurait environ 175 centimètres, était en bonne santé et n'avait pas souffert de maladies mortelles.
Il est prévu que les antiquités soient partagées entre le Musée du Caire, le Grand Musée égyptien et le Musée national de la civilisation égyptienne.