«Une colère dont vous n’imaginez pas la profondeur et la force»: Sarkozy réagit au retrait des accusations  

L’ancien Président Nicolas Sarkozy s’est dit «stupéfait» par le revirement de l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine qui, en fuite au Liban, a retiré ses accusations contre lui.
Sputnik

L’affaire sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy connaît un nouveau rebondissement après le retrait par Ziad Takieddine de ses accusations. Cet homme d’affaire franco-libanais est l’un des principaux témoins à charge contre l’ancien Président Nicolas Sarkozy, lequel a réagi sur BFM TV à la nouvelle.

Il a déclaré ressentir «une colère froide dont vous n’imaginez pas la profondeur et la force».

S’adressant «à chacun de ceux qui nous regardent, qu’ils aient voté pour moi ou pas, qu’ils m’aiment ou pas», il a demandé:

«Est-ce que c’est normal qu’un ancien Président de la République soit traîné dans la boue comme je le suis depuis huit ans sur les seules déclarations d’un individu qui a menti et qui vient aujourd’hui dire: "J’ai menti"».

Il se pose également des questions sur les raisons qui ont poussé Ziad Takieddine à proférer des mensonges.

«Pour quelle raison avez-vous menti?» Lui dit: "J’ai menti parce que le juge m’a demandé de le faire pour arranger mes propres affaires"».

Avant de livrer ses sentiments sur le dossier:

«Je suis stupéfait».

«La vérité éclate enfin»

L’enquête sur un éventuel financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy a connu un nouveau coup de théâtre le 11 novembre après que Ziad Takieddine a retiré ses accusations.

«Monsieur Sarkozy n’a pas eu un financement libyen pour la campagne présidentielle […] Il n’y a pas eu de financement de campagne présidentielle de Monsieur Sarkozy. Jamais», a-t-il martelé dans une vidéo dévoilée par Paris Match et BFM TV.

Nicolas Sarkozy avait réagi le jour même sur les réseaux sociaux.

En novembre 2016, alors que Nicolas Sarkozy briguait l'investiture à la présidentielle, Ziad Takieddine avait affirmé avoir convoyé «un total de cinq millions d'euros» dans des valises lors de trois voyages entre Tripoli et Paris.

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