Un mineur d’un foyer près de Lyon imite l’égorgement d’Emmanuel Macron

Pour montrer son mécontentement face au comportement de la France à l’encontre des Turcs et de Recep Tayyip Erdogan, un adolescent de 15 ans a proféré début novembre des menaces de meurtre à l’encontre d’Emmanuel Macron, imitant un égorgement sur une bouteille. Il a été placé en garde à vue.
Sputnik

Un adolescent de 15 ans a menacé début novembre de tuer Emmanuel Macron, imitant un égorgement sur le goulot d’une bouteille en plastique au sein du Foyer AJD de Caluire-et-Cuire, près de Lyon, rapporte Le Progrès.

Une menace proférée lors d’un dîner, après que l’un des jeunes, qui échangeaient sur l’actualité, a dénoncé le comportement de la France à l’encontre des Turcs et de leur Président.

L’incident a été signalé par l’établissement, mais malgré la convocation, le jeune a refusé de se présenter et a même menacé de mort la directrice du foyer. Il a été finalement placé en garde à vue le 10 novembre par la Brigade de sûreté urbaine (BSU). Lors de son audition, il n’a pas reconnu les faits.

Le mis en cause a été déféré jeudi 12 novembre devant le parquet en vue d’une mise en examen pour menace de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique et chargée d’une mission de service public.

Laïcité défendue

Une vague de haine venue du monde musulman s’abat sur Emmanuel Macron depuis qu’il a affirmé lors de l’hommage rendu à Samuel Paty que la France ne renoncera pas aux caricatures de Mahomet. Le professeur d'histoire-géographie a été décapité par un terroriste islamiste dans les Yvelines près du collège où il enseignait pour avoir montré des caricatures du prophète pendant un cours sur la laïcité.

La déclaration du chef de l’État a été suivie dans de nombreux pays d'appels à boycotter les produits français. Plusieurs pays musulmans ont connu des manifestations anti-Macron.

Le Président de la République a depuis été visé par des critiques répétées de Recep Tayyip Erdogan qui a qualifié sa rhétorique «anti-islamique» de menace pour la sécurité nationale de la Turquie, affirmant que son homologue français avait besoin d'examens de santé mentale.

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