Plusieurs dizaines de djihadistes tués par la force française Barkhane au Mali

La Force Barkhane a procédé ce jeudi 12 novembre à une opération de «neutralisation» de djihadites au Mali au cours de laquelle «plusieurs dizaines de GAT» ont été éliminés et «une vingtaine de motos et de l’armement ont été saisis ou détruits», déclare l'état-major des armées françaises.
Sputnik

Une trentaine de djihadistes ont été tués par l'armée française jeudi 12 novembre dans la région de Mopti, au centre du Mali, deux jours après la «neutralisation» d'un haut responsable lié à Al-Qaïda*, a annoncé vendredi soir l'état-major des armées françaises.

«Une trentaine de membres d'un GAT [groupe armé terroriste] appartenant au RVIM [Rassemblement pour la victoire de l'islam et des musulmans, aussi appelé GSIM, ndlr] ont été neutralisés» lors d'une opération aérienne et héliportée de la force Barkhane, a indiqué le porte-parole de l'État-major, le colonel Frédéric Barbry, à l'AFP.

Ils ont été la cible «de frappes aériennes de Mirage 2000, de tirs d'hélicoptère Tigre et de commandos de montagne», a-t-il ajouté.

La France avait déjà annoncé vendredi matin la «neutralisation» au Mali par sa force Barkhane de Bah Ag Moussa, décrit comme le «chef militaire» du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda*.

Après le repérage d'un campement suspect près de Niaki, à 180 kilomètres à l'est de Mopti, quatre Mirage 2000 ont décollé de la base aérienne de Niamey, a précisé l'État-major des armées dans un communiqué.

Quatre hélicoptères de combat Tigre et trois Caïman de transport de troupes ont également été dépêchés avec à leur bord des commandos de montagne.

Après de premières frappes de Mirage sur le campement, les commandos, appuyés par les avions de chasse et les hélicoptères, ont mené «un combat au sol d'environ une heure», a précisé le colonel Barbry. Une vingtaine de motos et de l'armement ont été également saisis et détruits.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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