Ces produits chimiques présents dans votre appartement provoquent le diabète

Aux autres dangers environnementaux auxquels est constamment exposé l’Homme viennent s’ajouter… des meubles et des tissus, avertit une étude américaine. Ainsi, les retardateurs de flamme présents sur ces surfaces pourraient provoquer le diabète.
Sputnik

Les retardateurs de flamme (appelés aussi PBDE) présents dans presque tous les foyers américains amènent les souris qui les fréquentent à donner naissance à une progéniture qui devient diabétique, a montré une étude de l'université de Californie à Riverside, publiée dans la revue Scientific Reports.

Les gens qui souffrent de ces maladies risquent trois fois plus de mourir du coronavirus
Les PBDE provoquent le diabète chez les souris dont les mères ont été exposées à ce produit chimique pendant la gestation et par la suite lorsque les petits tètent le lait maternel, a expliqué Elena Kozlova, auteur principal de l'étude citée sur le site de l’université.

Tous les bébés souris, dont les mères pleines ont été exposées à des PBDE, ont développé une intolérance au glucose, des taux élevés de glucose à jeun, une insensibilité à l'insuline et de faibles taux d'insuline dans le sang, qui sont tous des signes distinctifs du diabète. Les mères elles-mêmes n’étaient quasiment pas atteintes, en revanche, constate l’étude.

Ils sont partout

La cannelle aiderait à éviter le diabète, selon une nouvelle étude
Les PBDE sont des produits chimiques ménagers courants ajoutés aux meubles, aux tissus d'ameublement et aux appareils électroniques pour prévenir les incendies. Ils se libèrent dans l'air que les gens respirent à la maison, dans leur voiture et dans les avions. Ils sont partout, en somme.

Qui plus est, un recyclage inadéquat des produits qui les contiennent provoque leur présence dans l’eau, dans le sol et dans l’air. En conséquence, les chercheurs continuent de les trouver dans le sang et les tissus humains, ainsi que dans le lait maternel dans les pays du monde entier.

Les expériences n’ont concerné que des souris, mais l’équipe estime que de futures études chez l'Homme sont nécessaires pour déterminer les conséquences à long terme d'une exposition aux PBDE.

Discuter