Schiappa surprend en citant Zidane et Sarkozy comme «immigrés qui ont enrichi la France»

À l'Assemblée nationale, la ministre de la Citoyenneté a cité des personnalités nées en France, dont Nicolas Sarkozy ou Zinédine Zidane, pour mettre en valeur la contribution des immigrés à l’enrichissement de la France. Après avoir publié une vidéo de ses propos sur Twitter, elle a dû s’expliquer.
Sputnik

Souhaitant saluer la richesse de l’immigration pour la France lors d’une prise de parole à l’Assemblée nationale, la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté a cité en exemple Zinédine Zidane, Yannick Noah, Nicolas Sarkozy et d’autres personnes nées en France.

«La France s’est aussi enrichie de vagues successives de personnes immigrées qui ont apporté énormément à la culture française et aussi à la vie politique française. De Marie Curie à Nicolas Sarkozy, de Zinédine Zidane à Gambetta, d’Omar Sy à Yannick Noah. Les immigrés ont enrichi la République française et on ne peut pas laisser dire ici, dans cet hémicycle, sous l’appellation de la République française que l’immigration porte du tort intrinsèquement à la République française», estime la ministre, publiant un extrait de ce débat sur son compte Twitter.

​Or, sur les six personnalités citées par Marlène Schiappa, une seule – Marie Curie – est effectivement née à l'étranger, en Pologne. Zinédine Zidane est né à Marseille, Léon Gambetta à Cahors, Nicolas Sarkozy à Paris, Omar Sy à Trappes, dans les Yvelines, et Yannick Noah à Sedan, dans les Ardennes.

Explications de la ministre déléguée

Plusieurs internautes ont tenu à le rappeler à la ministre déléguée qui a dû s’expliquer. Selon Mme Schiappa, ses propos étaient une réponse à une députée «du RN qui affirme que l’immigration ne cause que des torts».

​D’après les médias, il s’agit de la députée non inscrite, proche du Rassemblement national, Emmanuelle Ménard, qui a dénoncé les récentes attaques organisées en France par des migrants avant de demander aux autorités de «contrôler réellement l’immigration» en expulsant notamment les «faux demandeurs d’asile».

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