Une patinoire du Gard serait réquisitionnée comme chambre funéraire face à la hausse de la mortalité due au Covid

En prévision d’une mortalité supérieure aux moyens actuels à Alès, dans le Gard, la patinoire de la ville doit être transformée en chambre funéraire. Selon Midi Libre, le 5 novembre au matin, elle était en train d’être préparée pour que les corps puissent y être entreposés en cas de nécessité.
Sputnik

La patinoire d’Alès, dans le Gard, a été réquisitionnée le 5 novembre pour servir de chambre funéraire, rapporte Midi Libre. Les autorités locales craignent en effet une saturation du funérarium de l’hôpital de la ville.

D’après les derniers chiffres communiqués par le centre hospitalier d’Alès Cévennes (Chac) et cités par Midi Libre, 21 personnes y sont décédées depuis le début de la deuxième vague, soit dix de plus que durant la première. 

Selon le quotidien régional, le 5 novembre au matin, la patinoire était en pleins préparatifs pour que les corps puissent y arriver en cas de nécessité et les services se tenir dans ce lieu. 

Pourtant, le centre hospitalier a indiqué que la morgue n’était pas encore saturée et que la patinoire ne faisait en aucun cas office de morgue.

Le président d’Alès Agglo, Christophe Rivenq, a dit qu’au printemps «la patinoire avait déjà été maintenue en glace au cas où».

La patinoire de Grenoble envisagée

En outre, Le Dauphiné libéré relate que la patinoire Pôle Sud de Grenoble pourrait aussi être réquisitionnée en cas de saturation des Pompes funèbres intercommunales (PFI).

«Si la crise sanitaire devait s’intensifier et provoquer une augmentation massive du nombre de décès à laquelle les pompes funèbres générales ou les Pompes funèbres intercommunales (PFI) ne pourraient pas faire face, nous pourrions effectivement envisager ce type de réquisition. Mais ce n’est encore qu’une hypothèse à laquelle nous espérons ne pas avoir recours », a indiqué au quotidien Denis Bruel, directeur de cabinet du préfet.
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