S’exprimant ce samedi 7 novembre à Nice lors d'une cérémonie d'hommage national aux trois victimes tuées à l'arme blanche dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption, Jean Castex a promis de «combattre sans relâche» l'islamisme radical.
«Le terrorisme s'en prend à ce que nous sommes, à ce qui fait notre identité, à notre liberté, à notre culture et enfin à nos vies. L'ennemi, nous le connaissons, non seulement il est identifié, mais il a un nom, c'est l'islamisme radical, une idéologie politique qui défigure la religion musulmane en détournant ses textes, ses dogmes et ses commandements pour imposer sa domination par l'obscurantisme et la haine», a déclaré le Premier ministre.
D’après lui, le terroriste a profané non seulement un lieu de culte mais aussi «cet esprit d'accueil et d'hospitalité dont la ville de Nice a fait un idéal».
«C'est cette France-là, ouverte, diverse et accueillante que l'islamisme radical cherche à abattre. La France que nous aimons et que nous ne laisserons pas défigurer par ceux qui, le 29 octobre dernier, ont cherché à ensanglanter la promesse de l’aube», a-t-il ajouté.
Attaque au couteau
Après la décapitation du professeur Samuel Paty le 5 octobre, trois personnes sont mortes le 29 à la basilique dans l’attaque perpétrée par le Tunisien Brahim A. Selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, l'agresseur est venu en France «pour tuer».
Après cette attaque, le plan Vigipirate a été porté au niveau «urgence attentat», soit le plus élevé, sur l'ensemble du territoire national.