Liberticide, la loi «sécurité globale» ? Vent de fronde chez les défenseurs des libertés

La loi relative à la sécurité globale inquiète. Le texte prévoit de sanctionner toute personne qui filme et diffuse des images de forces de l’ordre et impose de flouter les visages des policiers. Des associations, des collectifs et syndicats dénoncent une atteinte à la liberté d’informer et demandent son retrait.
Sputnik

Loi «sécurité globale»: un «coup de communication» qui peut «museler la presse» et «engendrer le chaos»
La proposition de loi relative à la «sécurité globale» fait polémique.

L’article 24 punit d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende la diffusion de «l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police.»

Depuis, des protestations se font entendre du côté des journalistes, qui dénoncent une atteinte à la liberté de la presse et d’informer et demandent le retrait de l’article:

«Cela doit être un droit, c’est une garantie démocratique de faire en sorte que la police puisse rendent des comptes, nous sommes aussi pour une identification stricte des policiers sauf certaines catégories de police très spécifique», plaide Ricardo Gutiérrez, Secrétaire général de la Fédération européenne des journalistes, au micro de Sputnik.

La loi sera débattue à l’Assemblée nationale du 17 au 20 novembre prochain.

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