Un jeune homme de 17 ans a été placé mercredi en garde à vue dans l'enquête sur l'attaque au couteau dans une église de Nice, jeudi dernier, qui a causé la mort de trois personnes, a appris l’AFP de source judiciaire.
Ce mineur, interpellé en Seine-Saint-Denis, est soupçonné d'avoir été en contact par messagerie avec l'assaillant tunisien, Brahim Aouissaoui, selon cette même source.
Quatre autres gardes à vue, entamées mardi, étaient toujours en cours mercredi en début de soirée, tandis qu'un Tunisien de 29 ans, interpellé samedi, a été relâché dans la journée sans poursuite à ce stade.
Parmi les personnes qui restent en garde à vue se trouve un autre Tunisien de 29 ans, interpellé mardi matin à Sarcelles (Val-d'Oise). Cet homme est aussi soupçonné d'avoir eu plusieurs échanges avec l'assaillant.
Trois hommes de la même famille, âgés de 23 à 45 ans, qui l'hébergeaient, sont aussi en garde à vue depuis mardi.
L'enquête a pu déterminer que l'assaillant, qui avait quitté mi-septembre la ville de Sfax (centre de la Tunisie), où il vivait avec sa famille, est arrivé à Nice le mardi 27 octobre, deux jours avant l'attaque.
Attentat de Nice
Tôt le matin des faits, il s'est rendu dans une salle de prière située à quelques centaines de mètres derrière la gare centrale de Nice. Il s'est ensuite dirigé vers la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption, où il a égorgé une femme de 60 ans, Nadine Devillers, et le sacristain, Vincent Loquès, âgé de 55 ans.
Une mère de famille brésilienne de 44 ans, Simone Barreto Silva, poignardée à plusieurs reprises dans l'édifice, est décédée dans le restaurant situé à proximité où elle s'était réfugiée.
Au total, six personnes placées en garde à vue depuis le début de l'enquête ont été relâchées depuis.