S'exprimant au 20h de TF1, Jean Castex a souligné la nécessité d'apporter «des réponses opérationnelles et répressives» alors que «l'islamisme politique radical» a «déclaré la guerre à la France».
«Nous avons augmenté les forces de sécurité intérieure pour protéger nos citoyens, nos lieux de culte, demain nos écoles. Les contrôles à nos frontières vont être renforcés. Il faut attaquer le mal à la racine», a déclaré le Premier ministre.
Dans le contexte de la série d'attentats qui secouent la France, M.Castex constate que l'islamisme politique radical «a déclaré la guerre» à la République, soulignant qu'il était indispensable de rester unis bien que cet «ennemi [...] cherche à nous diviser, répandant la haine et la violence».
Le Premier ministre a constaté que «plus d'un attentat par mois est déjoué». «Jamais un gouvernement depuis 2007 n'avait autant renforcé les effectifs affectés au renseignement», a-t-il souligné.
Série d'attaques
Une série d'attaques islamistes visent la France depuis plusieurs semaines, laquelle a commencé avec la décapitation début octobre du professeur Samuel Paty pour avoir montré pendant un cours sur la laïcité des caricatures du prophète Mahomet.
Le 28 du même mois, trois personnes ont été tuées au couteau à la basilique Notre-Dame de Nice. Selon le ministre de l'Intérieur, le terroriste tunisien est arrivé en France «pour tuer».
Deux heures après l’attaque à Nice, un homme a menacé des passants et des policiers avec une arme de poing à Avignon avant d’être abattu.
Le même jour, un homme a été arrêté dans la ville saoudienne de Djeddah après avoir poignardé un garde du consulat français.
La France a dû porter le plan Vigipirate sur l'ensemble du territoire national au niveau «urgence attentat», le plus élevé.