«À ce stade», un reconfinement n’est pas prévu en Polynésie, bien que la France métropolitaine et la Martinique y soient soumises.
«Un confinement, comme nous l'avons vécu en avril dernier, serait un nouveau blocage de la vie quotidienne dans notre pays: arrêt du travail, arrêt des déplacements, arrêt de nos écoles, des cultes,... Ce serait une catastrophe économique et sociale pour tous les Polynésiens», prévient le Président polynésien Edouard Fritch.
Cependant, le personnel de l'hôpital de Tahiti s'est dit jeudi dernier favorable à un reconfinement, soit au lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron. Le haut-commissaire Dominique Sorain a reconnu que la population vivait actuellement «l'ultime étape avant le confinement» et a appelé au strict respect des gestes barrières.
«Avec plus de 400 nouveaux cas positifs par jour ce dernier mois, la Polynésie s'est hissée, malheureusement pour nous, parmi les pays au plus haut taux d'infection du monde», souligne Edouard Fritch.
D'après le ministère de la Santé local, le taux d'incidence «a été multiplié par 4 à 5 en quatre semaines» et 50% des patients dépistés s'avèrent être contaminés.
Le couvre-feu est maintenu en Polynésie, les rassemblements limités, les bars et restaurants fermés.
La France reconfinée
Un nouveau confinement est entrée en vigueur en France métropolitaine et en Martinique le vendredi 30 octobre à minuit, jusqu'au 1er décembre, pour contrer la propagation du Covid-19. Une attestation de déplacement est de nouveau nécessaire pour se déplacer.
Les sorties autorisées incluent toujours les activités physiques et les promenades d'animaux d'une heure maximum. Les parcs, jardins, forêts et plages restent ouverts, tout comme les écoles et lycées, à la différence des bars et restaurants, a précisé le Président. Dans les universités, les cours en ligne seront privilégiés.