L'Arménie accuse l’Azerbaïdjan d'avoir utilisé du phosphore contre le Haut-Karabakh - vidéo

Le défenseur des droits de l'Homme d'Arménie a annoncé que l'armée azerbaïdjanaise avait effectué dans la république autoproclamée du Haut-Karabakh des frappes au phosphore, munitions prohibées par le droit international. L'Azerbaïdjan a nié ces accusations.
Sputnik

Le défenseur des droits de l'Homme d'Arménie Arman Tatoyan a déclaré sur Facebook que l’armée azerbaïdjanaise utilisait des munitions au phosphore dans la république autoproclamée du Haut-Karabakh.

La séquence présente des frappes de nuit contre une zone montagneuse.

Dans la légende, M. Tatoyan indique que l’Azerbaïdjan utilise des munitions prohibées par le droit international afin d’incendier les forêts entourant des localités où se cachent les civils fuyant les tirs d’artillerie.

L'Azerbaïdjan nie ces accusations

La Défense azerbaïdjanaise a pour sa part démenti ces informations. «L’armée de l’Azerbaïdjan n’est pas équipée d’armes ou de munitions prohibées par le droit international», a déclaré le service de presse du ministère.

Le conflit avec Bakou

Erdogan évoque auprès de Poutine sa «ligne rouge» dans le conflit du Haut-Karabakh
La situation à la ligne de contact de la république autoproclamée du Haut-Karabakh, une zone à majorité arménienne qui a proclamé unilatéralement son indépendance de l’Azerbaïdjan il y a 30 ans, s’est aggravée le 27 septembre. Les deux parties en conflit s’entraccusent d’avoir relancé le conflit.

Ankara, membre de l’Otan, soutient Bakou. L’Arménie, pour sa part, est membre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) regroupant l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan.

Trois tours de pourparlers visant à un cessez-le-feu ont eu lieu depuis entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, mais les combats se poursuivent malgré tout.

Discuter