Un mineur menace des gendarmes avec un couteau à Montpellier

Les interpellations des voleurs d’un vélo et d’un portable ont dégénéré à Montpellier le 28 octobre. Afin de contrer les gendarmes, un suspect a sorti un couteau et a tenté de les poignarder, alors que d’autres délinquants ont encerclé et menacé dans la journée trois fonctionnaires de la BAC.
Sputnik

Le 28 octobre, la ville de Montpellier est devenue la scène d’actes de menace à l’encontre de la police et de la gendarmerie.  

Il poignarde son ami endormi après que des voix lui auraient ordonné de le faire
Comme le relate Actu.fr, deux gendarmes hors service ont procédé à une interpellation de deux jeunes individus qui avaient décroché le vélo fixé à l’arrière d’un camping-car garé sur un parking du site commercial d’Odysseum. Si l’un des suspects s’est fait menotter, l’autre a sorti un couteau et a tenté de poignarder l’un des militaires.

Arrêtés par les policiers de la BAC arrivés sur place, les deux mineurs ont été placés en garde à vue au commissariat central, mais ont été remis en liberté et confiés à la cellule d’urgence des mineurs de l’aide sociale à l’enfance.

Dans le commissariat, ils ont expliqué avoir sorti le couteau pour se défendre car ils ignoraient qu’ils s’agissaient de gendarmes. Cependant, Actu.fr précise que ceux-ci avaient exhibé leur carte tricolore au moment de l’interpellation.

Le vol d’un portable

Un autre incident est survenu en début d’après-midi. Trois fonctionnaires de la BAC ont été menacés et encerclés par une quinzaine de délinquants sur l’Esplanade Charles de Gaulle.

Comme le relate Actu.fr, les policiers, hélés par la victime d’un vol de téléphone portable, ont procédé à l’interpellation du suspect. Mais sans se laisser menotter, ce dernier a commencé à crier qu’ils le frappaient en ameutant ainsi une quinzaine de voyous. C‘est avec l’appui de collègues venus en renfort que les choses ont été réglées.

Placé en garde à vue au commissariat central, l’auteur du vol a reconnu le délit en expliquant être un dealer et avoir détroussé la victime lors d’une transaction de drogue, ce qu’elle nie.

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