Malgré la prolongation jusqu’au 16 février de l’état d’urgence, la situation sanitaire en France se dégrade compte tenu du nombre de patients infectés, du taux de positivité des tests et du taux d'occupation des réanimations. Selon Le Figaro, Emmanuel Macron a confirmé lors de sa dernière visite au centre hospitalier René Dubos de Pontoise qu’il compte durcir encore le dispositif. La question est de savoir «comment».
«Oui, je travaille là-dessus. Il n'y a plus le choix, il faut préserver les vies humaines», a répondu le chef de l'État ce 25 octobre à un membre de son premier cercle.
Comme l’indique Le Figaro, plusieurs scénarios ont été mis à l'étude au sein de l'exécutif. Une hypothèse de voir commencer le couvre-feu à 19h, et non 21h comme c'est le cas actuellement, est envisagée.
La possibilité d'un confinement le week-end ainsi qu’un recours massif au télétravail sont également étudiés.
Enfin, une alternative de reconfinements locaux de deux à quatre semaines, éventuellement prolongeables, n'est toujours pas exclue. «Une chose est sûre, ce ne sera pas le confinement du mois de mars», indique un conseiller gouvernemental, cité par le quotidien.
Les annonces officielles à attendre
En outre, Jean Castex devrait consulter mardi les représentants de l'opposition et les présidents des deux chambres, ainsi que les partenaires sociaux. Les principaux ministres concernés par la crise seront convoqués mercredi à Matignon. Alors que les annonces officielles pourraient intervenir dans la foulée ou jeudi, lors de la conférence de presse au ministère de la Santé.