L’Arabie saoudite devance la Russie sur le marché pétrolier chinois

L'Arabie saoudite est devenue le fournisseur principal de pétrole à la Chine en septembre, devançant la Russie sur ce marché. Le Brésil se hisse en troisième position, selon les chiffres de l’Administration générale des douanes chinoise.
Sputnik

La Russie a cédé sa place de premier fournisseur de pétrole en Chine à l’Arabie saoudite en septembre dernier, a annoncé lundi 26 octobre l’agence de presse Reuters, se référant aux chiffres de l’Administration générale des douanes chinoise.

En septembre, la Russie a expédié 7,48 millions de tonnes de pétrole à Pékin ce qui équivaut à 1,82 million de barils par jour. Ses exportations vers la Chine ont ainsi augmenté de 18,6% par rapport à septembre 2019. Au cours des neuf premiers mois de cette année, la Russie était leader des ventes avec 64,62 millions de tonnes de brut exportés sur le marché chinois.

L’Arabie saoudite a quant à elle fourni en septembre 7,78 millions de tonnes, soit 1,89 million de barils par jour. Elle retrouve ainsi la première place qu’elle avait perdue au profit de la Russie au cours des mois précédents.

L’Irak a cessé d’être le troisième fournisseur de pétrole en Chine, cédant sa place au Brésil, note l’agence de presse. De janvier à septembre, la Chine a importé 33,69 millions de tonnes d’hydrocarbures du Brésil, soit 15,6% de plus que l’année passée, selon l’Administration générale des douanes chinoise. En septembre, le Brésil a fourni 4,49 millions de tonnes de pétrole.

Saudi Aramco double sa production

Début octobre, les médias ont annoncé que le géant pétrolier Saudi Aramco, détenu majoritairement par l'État saoudien, avait décidé de donner suite à sa menace de mars de doubler la production pour devancer ses concurrents. Saudi Aramco prévoit de produire 13 millionsde barils par jour, selon Reuters.

Les importations chinoises de brut ont augmenté de 13% au cours des neuf premiers mois de l’année, les raffineurs du pays ayant augmenté leur production pour s’adapter à la reprise rapide de la demande après l’épidémie et créer des stocks de pétrole bon marché à des taux sans précédent, fait remarquer l’agence.

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