La place du Trocadéro à Paris est le lieu de départ d'une manifestation nationale organisée par le Conseil de coopération des Arméniens de France (CCAF) ce dimanche 25 octobre. Les manifestants planifient de gagner le Quai d'Orsay.
Dénonçant «l'alliance turco-azérie», le CCAF a appelé dans un communiqué le Président Emmanuel Macron à «reconnaître la République arménienne du Haut-Karabakh» et à ce que les Arméniens «bénéficient de la protection internationale».
Le 27 septembre, le conflit gelé du Haut-Karabakh s'est embrasé de nouveau et s'est enlisé dans les accusations mutuelles de l'Arménie et del'Azerbaïdjan.
Ce qui complique le conflit, c'est le soutien turc dont bénéficie l’Azerbaïdjan alors que l’Arménie fait partie de l'Organisation du traité de la sécurité collective (OTSC), organisation à vocation politico-militaire qui regroupe en outre la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan.
Erevan et Bakou sont parvenus à deux trêves, les 9 octobre puis 18 octobre, mais les deux ont été rompues.
Les manifestants se sont rappelés également du sort de l'enseignant décapité dans les Yvelines. Le professeur d'histoire-géographie a été retrouvé décapité par un réfugié tchétchène près du collège où il enseignait, le Bois d'Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine.