Cinq membres de la famille Zairovith, coupables d’avoir molesté une adolescente bosniaque pour une relation amoureuse, ont été reconduits vers Sarajevo, a annoncé Gérald Darmanin dans un communiqué de presse.
Ils avaient notamment frappé et tondu leur proche, une jeune fille musulmane de 17 ans, car ils ne supportaient l’idée de la voir se marier avec un chrétien serbe, comme le rappelle le ministre de l’Intérieur.
«Cette expulsion du territoire national fait suite aux comportements inadmissibles de cette famille en août dernier (coups et tonte d'une adolescente amoureuse d'un jeune homme serbe d'une autre confession)», annonce-t-il dans ce communiqué.
Fin août, Gérald Darmanin avait déjà indiqué sur Twitter que plusieurs mis en cause faisaient l’objet d’un contrôle judiciaire. Il avait évoqué une reconduite à la frontière, estimant que les intéressés n’avaient «rien à faire sur le sol national».
L’État avait déjà refusé l’asile
Les parents de l’adolescente avaient déjà été déboutés du droit d’asile en 2019 et faisaient donc l’objet d’une obligation de quitter le territoire au moment des faits, comme l’avait indiqué Jean-Philippe Setbon, secrétaire général de la préfecture du Doubs.
Une procédure qui n’a pas pu être menée à son terme, à cause de la fermeture des frontières liée à la pandémie de Covid-19.
La jeune fille sera désormais prise en charge par l’aide sociale à l’enfance et obtiendra un titre de séjour à ses 18 ans, conclut le communiqué du ministre de l’Intérieur.