Les Russes et les Syriens se sont-ils rendus coupables de «crimes de guerre manifestes [qui] peuvent s’apparenter à des crimes contre l’humanité»? C’est en tout cas ce qu’affirme l’ONG Human Rights Watch (HRW), dans un rapport mettant en cause des attaques contre des positions civiles dans la guerre que mènent ces deux pays contre Daech* et les autres groupes djihadistes en Syrie.
Sur quels fondements s’appuient ces accusations? HRW fait-elle preuve de deux poids, deux mesures dans ses accusations? Le colonel Alain Corvez, conseiller en stratégie internationale, ancien conseiller du général commandant la Force des Nations unies déployée au Sud-Liban (FINUL) et ancien conseiller aux ministères de la Défense et de l’Intérieur, décrypte ce rapport au micro de Rachel Marsden.
*Organisation terroriste interdite en Russie