Professeur décapité: six des 16 gardes à vue levées, dont celles des membres de la famille de l'assaillant

Les parents, le frère et le grand-père d'Abdoullakh Anzarov, le Tchétchène ayant assassiné le professeur Samuel Paty, ont été relâchés de garde à vue, rapporte l'AFP. 10 personnes s'y trouvent encore. Le Pnat décidera de leur éventuelle présentation à un juge.
Sputnik

Six des 16 personnes gardées à vue dans l'enquête dirigée par le Parquet national antiterroriste (Pnat) sur l'assassinat du professeur de collège Samuel Paty ont été relâchées mardi soir, a appris l'AFP de source judiciaire.

Le Pnat doit désormais décider d'une éventuelle présentation à un juge des 10 personnes toujours en garde à vue.

Les six à avoir été relâchées sont les parents, le grand-père et le petit frère de l'assaillant Abdoullakh Anzarov, la compagne du militant islamiste Abdelhakim Sefrioui ainsi qu'un homme déjà condamné pour des faits de terrorisme et qui a été en contact avec l'auteur de la décapitation de l'enseignant vendredi à Conflans-Sainte-Honorine.

Meurtre de Samuel Paty

«Je n'ai commis aucune infraction»: le contenu de l’interrogatoire de Samuel Paty à la veille de son assassinat
Vendredi vers 17h00, Abdoullakh Anzorov, ce jeune réfugié tchétchène, a décapité Samuel Paty, un professeur d'histoire-géographie, à proximité du collège où ce dernier enseignait dans un quartier calme de Conflans-Sainte-Honorine, avant d'être tué de neuf balles par des policiers à 200 mètres de là.

Ce professeur avait récemment montré des caricatures de Mahomet à ses élèves de 4e (âgés de 13 ans), dans le cadre d'un cours sur la liberté d'expression.

Les gardes à vue ont commencé vendredi soir et se sont poursuivies durant le week-end.

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