Le terroriste de Conflans aurait contacté les auteurs des vidéos se plaignant de Samuel Paty pour se renseigner

Selon BFM TV, le terroriste de Conflans avait contacté le père d'une élève et l’islamiste Abdelhakim Sefrioui qui reprochaient au professeur d'avoir montré les caricatures de Charlie Hebdo avant de passer à l’acte. La chaîne ignore si les auteurs des vidéos ont répondu aux messages du terroriste.
Sputnik

Le terroriste Abdoullakh Anzorov, qui a décapité Samuel Paty près d'un collège à Conflans-Sainte-Honorine, avait contacté via les réseaux sociaux les auteurs des vidéos mettant en cause le professeur Samuel Paty, rapporte BFM TV se référant à ses sources.

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Selon la chaîne, l’assaillant voulait se renseigner sur sa victime et cherchait à obtenir des détails sur ce qu’il s'était passé durant le cours avant de passer à l'acte.

Ainsi, il aurait contacté le père d'une élève qui avait appelé à la mobilisation contre Samuel Paty et un militant islamiste connu des services de police, Abdelhakim Sefrioui, qui lui reprochait d'avoir montré les caricatures de Mahomet à ses élèves dans le cadre d'un cours sur la liberté d'expression.

Pour l'heure, BFM TV ignore si les auteurs des vidéos ont répondu aux messages du terroriste.

Onze personnes en garde à vue

Le 16 octobre, Samuel Paty, 47 ans, enseignant d’histoire-géographie au collège du Bois d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine, a été retrouvé décapité non loin de son établissement. Le terroriste, un jeune de 18 ans dénommé Abdoullakh Anzorov, a été abattu par la police dans la ville voisine d'Éragny-sur-Oise, dans le Val-d'Oise.

Onze personnes, dont le père d'une collégienne et l’islamiste Sefrioui, ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet national antiterroriste pour «assassinat en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle».

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