Les autorités de l’Administration nationale palestinienne ont émis des critiques à l’égard d’une délégation arabe venue de Bahreïn pour avoir visité, accompagnée de la police israélienne, la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, informe l’agence de presse WAFA.
«Il est malheureux qu’une délégation arabe ait visité la mosquée par le biais des occupants, alors que les croyants palestiniens n’ont pas le droit de visiter Al-Aqsa pour prier», a déclaré le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh.
Lors de l’ouverture d’une réunion du gouvernement, il a fait noter que la visite de la moquée était impossible du côté israélien et de mentionner le récent accord signé par le royaume et l’État hébreu qui, estime-t-il, est un vrai cadeau fait aux forces d’occupation.
«Avancée» entre Bahreïn et Israël
Vendredi 11 septembre, le Président Donald Trump a annoncé que Bahreïn et Israël allaient normaliser leurs relations, un mois après l'accord historique entre les Émirats arabes unis et l'État hébreu. L’actuel résident de la Maison-Blanche a notamment qualifié l’accord de paix conclu entre les deux pays d’«avancée historique».
Confirmé par le Premier ministre Benyamin Netanyahou, l’accord a été fustigé le même jour par le mouvement Hamas et l'Autorité palestinienne. Cette dernière a dénoncé un «coup de poignard dans le dos de la cause palestinienne».