Une équipe de chercheurs de l’université de Midnapore dans l’État indien du Bengale-Occidental, ont publié mardi 13 octobre leurs recherches sur la présence de glycine, un simple acide aminé, dans l’atmosphère de Vénus. Selon eux, cet ingrédient indispensable à la formation de la vie est un indice supplémentaire que cette planète pourrait passer par la même méthode biologique que la Terre il y a des milliards d’années.
Bien que leur papier ait été soumis en prépublication, il vient soutenir l’hypothèse émise mi-septembre par des scientifiques de Cardiff et du Massachussetts selon laquelle la «planète sœur» de la Terre pourrait accueillir la vie, et ce malgré ses températures extrêmement élevées (470°C en moyenne).
En effet, ces derniers avaient annoncé la présence de phosphine, un gaz hautement toxique qui nécessite une grande quantité d’énergie pour être produit. D’après eux, Vénus n’est pas capable d’en créer d’elle-même. La phosphine serait donc créée via des microorganismes. D’autres chercheurs ont par la suite indiqué qu’elle pourrait être issue des volcans vénusiens.
Ruée vers Vénus
Alors qu’une mission russo-américaine est en préparation pour se rendre vers Vénus, la Russie pourrait y envoyer une navette avec ses propres moyens, a indiqué le directeur de l’agence spatiale russe Roscosmos.
Un projet de missions d’exploration qui s’étend jusqu’à 2030 devrait être approuvé d’ici la fin de l’année, a-t-il précisé. Quant à la mission prévue avec les Américains, elle pourrait s’effectuer entre 2027 et 2029, mais la Russie doit encore financier sa partie, estimée à 191 millions d’euros sur 10 ans.