Un Conseil de défense, présidé par Emmanuel Macron et consacré à l’attentat islamiste perpétré à Conflans-Sainte-Honorine, a statué ce dimanche que les auteurs de 80 messages soutenant l’idéologie du terroriste devraient être contrôlés dès le 19 octobre.
Selon les informations de BFM TV, le ministère de l’Intérieur se chargera d’un «renforcement de la sécurité des établissements scolaires à la rentrée».
La présidence a annoncé également prévoir des «actions concrètes» contre les associations ou individus tenant un discours de haine. Le Président de la République a exigé qu’un «gouvernement de combat» assume la tâche de ces mesures «immédiates».
«Les islamistes ne dormir[ont] pas tranquille en France», a indiqué Emmanuel Macron, d'après des sources concordantes citées par BFM TV.
Un plan d'action, qui serait mis en place dans les prochains jours, a été présenté par Éric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin. Il prévoit des mesures contre «des structures, des associations et des personnes proches des milieux radicalisés».
Caricatures de Mahomet
Un attentat islamiste caractérisé a eu lieu le 16 octobre vers 17h00 à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Samuel Paty, enseignant de 47 ans, a été retrouvé décapité non loin de son collège du Bois d’Aulne, ceci pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors de ses cours sur la laïcité et la liberté d’expression.
Le terroriste, d’origine tchétchène, a été neutralisé par la police par plusieurs coups de feu et a succombé à ses blessures.