Les bars rouvrent à Toulouse, le tribunal administratif ayant suspendu l’arrêté préfectoral

Les bars de Toulouse peuvent rouvrir, l’arrêté du préfet de Haute-Garonne ayant été suspendu par le tribunal administratif, relate France 3. Ce dernier a en effet jugé qu’il n’était pas nécessaire de les garder fermés alors que les restaurants restaient ouverts. Ils doivent toutefois se soumettre au couvre-feu instauré vendredi.
Sputnik

Quatre jours après son introduction, l’arrêté préfectoral ordonnant la fermeture des bars de Toulouse et de son agglomération n’est plus en application, indique France 3 Occitanie. En effet, le tribunal administratif de la ville, saisi jeudi par 29 établissements, a décidé de le suspendre. Les bars peuvent donc rouvrir, mais sont quand même soumis au couvre-feu annoncé par Emmanuel Macron.

Dans un communiqué rapporté par l’AFP, le tribunal justifie sa décision: «il n’était pas démontré qu’une fermeture totale était nécessaire, adaptée et proportionnée au but poursuivi de lutte contre la propagation du Covid-19».

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La mesure concerne 2.000 établissements pour 13.000 salariés, lesquels étaient déjà soumis à un «protocole sanitaire strict et contrôlable». «Il n’apparaît pas qu’il ne serait pas respecté», estime le juge.

Réactions

Les gérants évoquaient quant à eux une injustice vis-à-vis des restaurants, qui eux n’étaient pas concernés par ces fermetures forcées. «Il était illogique qu'un restaurant puisse servir des cafés en terrasse sous prétexte qu'il fait à manger, alors que le bar à côté était fermé», explique auprès de France 3 Olivier Bouscatel, patron d’une brasserie.

«C'est une excellente nouvelle pour nous, nous en avions marre d'être pointés du doigt», a-t-il ajouté. Tous doivent toutefois fermer leurs portes à partir de 21 heures depuis minuit de la nuit de vendredi à samedi, jour où est entré en application le couvre-feu annoncé mercredi par Emmanuel Macron.

Un nouvel arrêté préfectoral doit donc imposer ces restrictions à l’ensemble des établissements recevant du public. «Nous allons regarder de très près que nos entrepreneurs ne soient pas stigmatisés dans ce nouvel arrêté», a assuré auprès d’ActuToulouse Samuel Cette, président de la CPME31 (confédération des petites et moyennes entreprises).

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