Celui qui ose «porter atteinte au prophète» doit en «assumer les conséquences», estime un député tunisien

«Porter atteinte au prophète» est un «crime», celui qui l’ose doit en «assumer les conséquences, qu’il soit État, individu ou groupe». Rached Khiari, député démissionnaire de la coalition Al-Karama, en Tunisie, a réagi le 17 octobre sur Facebook à la décapitation de l’enseignant à Conflans-Sainte-Honorine.
Sputnik

Le député indépendant Rached Khiari, anciennement membre du bloc parlementaire de la coalition Al-Karama, en Tunisie, s’est exprimé sur l’attaque terroriste de Conflans-Sainte-Honorine ayant coûté la vie au professeur d'histoire-géographie Samuel Paty.

«Porter atteinte au prophète est l’un des plus grands crimes et celui qui l’ose doit assumer les conséquences, qu’il soit État, individu ou groupe» a-t-il notamment écrit sur Facebook.

Une élue Modem regrette la «mauvaise idée» de montrer les caricatures de Mahomet

En France, bien que le meurtre de l’enseignant ait fait réagir vigoureusement les politiques, qui ont à l’unisson dénoncé cet acte terroriste, une députée Modem s’est retrouvée sous le feu des critiques après avoir qualifié de «mauvaise idée» la décision du professeur assassiné de montrer les caricatures de Charlie Hebdo mettant en scène le prophète Mahomet.

«Attentat islamiste caractérisé»

Le 16 octobre, le professeur d'histoire-géographie Samuel Paty, qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet pendant des cours sur la laïcité, a été décapité près d'un collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

Emmanuel Macron, qui s'est rendu sur les lieux, a dénoncé un «attentat islamiste caractérisé» et appelé «la nation toute entière» à s'unir derrière les enseignants pour «les protéger et les défendre».

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