Alors qu’Arnaud Beltrame a donné sa vie dans la lutte contre le terrorisme lors de l’attentat de Trèbes, la plaque commémorative en son honneur affirme qu’il a été «victime de son héroïsme». Une phrase qui a galvanisé les réseaux sociaux très récemment, malgré le fait qu’elle a été inaugurée en février dernier. Alors, ces mots étaient passés presque inaperçus.
Parmi ceux qui se sont indignés de l’injustice de cette phrase figurent Éric Naulleau, qui s’exclame «Efface!», et Grégory Roose, déplorant que le colonel française soit devenu aussi victime du terrorisme intellectuel.
D’autres personnalités, y compris Marine Le Pen et Clément Weill-Raynal, ont lancé des piques à l’encontre de ceux gens qui ont écrit cette phrase, en dénonçant cette «formulation scandaleuse» au sous-entendu «révoltant».
Enfin, plusieurs personnes ont mis l’accent sur les grands écarts sémantiques dans lesquels ils voient les racines de cet enchaînement de mots «aberrant».
Attaques terroristes
Survenus le 23 mars 2018, les attentats de Carcassonne et de Trèbes ont fait quatre morts dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame et quinze blessés. L’auteur des crimes, Radouane Ladkim, a été abattu par les militaires du GIGN.
Fiché S depuis 2014, le terroriste avait également été inscrit au FSPRT (le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) depuis novembre 2015. Les attentats avaient été revendiqués par Daech*.
*Organisation terroriste interdite en Russie