L’UE prête à imposer «des mesures restrictives» à la Russie en lien avec l’affaire Navalny

L’instauration de «mesures restrictives» à l’encontre de la Russie en lien avec l’affaire Navalny a été décidée à l’unanimité par les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Union européenne, selon le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
Sputnik

Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Union européenne sont parvenus à la décision de mettre en place des sanctions antirusses en lien avec l’affaire Navalny, a fait savoir le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, à l’issue d'une réunion au Luxembourg. Selon lui, les organes techniques de l'UE s'occuperont désormais de la suite de la procédure.

«Un accord politique a été conclu pour imposer des mesures restrictives et les organes techniques du Conseil s'en occuperont», a-t-il déclaré.

Josep Borrell a ajouté que la décision avait été approuvée par tous les pays membres, à l'unanimité.

«Nous insistons sur la mise en œuvre des accords de Minsk, condition essentielle pour tout changement dans nos relations avec la Russie. Nous devons intensifier notre aide à la société civile russe, les militants dans le domaine des droits de l'Homme, nous devons continuer à établir des ponts entre nos peuples», a-t-il conclu.

L’affaire Navalny

L’opposant russe a été hospitalisé à Omsk, en Sibérie, le 20 août après avoir fait un malaise à bord d’un avion. Quelques jours plus tard, il a été transféré en Allemagne. Peu de temps après son admission à l’hôpital de la Charité de Berlin, le gouvernement allemand a affirmé que M.Navalny avait été empoisonné avec une substance de type Novitchok.

Le Kremlin a pour sa part déclaré que Berlin n'avait pas informé Moscou de ses conclusions et que ce dernier attendait toujours de recevoir les résultats des analyses.

Le 23 septembre, la Charité a fait savoir qu’Alexeï Navalny avait quitté l’établissement la veille, que son état s’améliorait et qu’une rémission complète était possible.

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