«Scènes de guerre intolérables»: Valérie Pécresse en colère après l’attaque de Champigny-sur-Marne

Sur le plateau de BFM TV, la présidente de l’Île-de-France a fait part de son indignation après l’attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne. L’élue réclame des renforts pour les forces de l’ordre et s’inquiète d’une intensification de la guerre des gangs dans la région.
Sputnik

Valérie Pécresse est revenue sur l’attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne, au micro de BFM TV. La présidente de la région Île-de-France a pointé du doigt les «voyous» laissés libres de vandaliser le quartier et a déploré des «scènes de guerre».

«Ces scènes de guerre sont intolérables. Il n'est pas admissible que des voyous se sentent libres de faire ce qu'ils veulent dans le quartier du Bois l'Abbé [….] Il est absolument inacceptable de constater de tels actes en République», a-t-elle déclaré à BFTM TV.

L’élue a également affirmé qu’il y aurait pu y avoir «beaucoup plus de dégâts humains» parmi les policiers, face à «quarante personnes qui arrivaient avec des barres de fer pour les lyncher». L’ancienne ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s’est par ailleurs félicitée des travaux de sécurisation réalisés au commissariat, notamment l’installation d’un sas qui a selon elle permis d’empêcher le pire.

Une «guerre des gangs» de plus en plus dure

Après cette attaque, Valérie Pécresse a demandé des renforts pour appuyer les forces de l’ordre à Champigny-sur-Marne.

Plus généralement, la présidente d’Île-de-France s’est inquiétée d’un regain d’insécurité dans sa région et d’une intensification de la «guerre des gangs». Une situation due selon elle au confinement, qui a fait fondre les ressources des trafiquants de drogue, rendant ces réseaux plus «durs».

«Le confinement a tari les ressources d’une partie de l’économie souterraine, notamment les ressources du trafic de drogues. Il y a aujourd’hui, et ça se voit, des guerres de territoires. Le Covid a eu une influence sur ces réseaux, les a rendus plus durs et a accentué la guerre des gangs», a expliqué Valérie Pécresse sur BFM TV.

Pour mettre fin à cet état de fait, l’élue a appelé à «mettre le paquet sur la sécurité dans les mois qui viennent», afin que «la République soit partout chez elle».

Le commissariat de Champigny-sur-Marne a été attaqué par une cinquantaine d’individus, armés de barres de fer, dans la nuit du 10 au 11 octobre. Le bâtiment a été visé avec des mortiers d’artifices et les assaillants ont tenté de briser la vitre blindée de la porte d’entrée. Aucun blessé n’est à déplorer mais plusieurs véhicules ont été dégradés. Une personne a été placée en garde à vue

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