Un chauffard percute à plusieurs reprises un automobiliste trop lent puis le frappe avec une barre de fer

Un père de famille s’est fait percuter puis tabasser sur une route du Boulou, dans les Pyrénées-Orientales, par un individu qui le jugeait trop lent, rapporte L’Indépendant. L’agresseur a alors sorti une barre de fer et lui a porté un coup derrière la tête. Interpellé par les gendarmes, il était alcoolisé, drogué et venait de sortir de prison.
Sputnik

Après une journée passée avec sa femme et ses quatre enfants, dimanche 4 octobre, un homme a violemment été pris à partie par un «chauffard incontrôlable» sur la route entre Laroque-des-Albères et Le Boulou, raconte L’Indépendant. Il était ensanglanté lorsqu’il a été pris en charge par les secours.

Il entre dans la chambre de l’un de ses enfants et y découvre un cambrioleur qui le tabasse à Nantes
D’après le récit de la victime, l’agresseur, au volant d’une BMW, est arrivé à pleine vitesse derrière sa Nissan Navara. Il a rapidement montré des signes d’impatience, l’exhortant à accélérer, mais le conducteur ne faisait que respecter la limitation de 80 kilomètres par heure. «Devenu comme fou», le chauffard s’est alors mis à le percuter à plusieurs reprises sur l’arrière et le flanc, au point d'abîmer son propre véhicule.

Pris de peur, le père de famille s’est arrêté au centre du Boulou, village à proximité de la frontière espagnole, et est descendu de son véhicule. C’est là que son poursuivant a sorti une barre de fer et lui a porté un violent coup à l’arrière du crâne.

Tout juste sorti de prison

Les gendarmes du peloton autoroute de Pollestres ont été avertis par plusieurs témoins et ont interpellé le suspect. Âgé d’une trentaine d’années, il était sous l’emprise de l’alcool et avait consommé de la cocaïne, selon les informations du quotidien. Il a avoué une partie des faits, expliquant aux enquêteurs que le conducteur de la Nissan lui avait fait «une queue de poisson». «Je n’ai pas supporté qu’il roule à si faible allure», a-t-il également confié.

Il s’est avéré qu’il se trouvait en libération conditionnelle, tout juste sorti de prison et «sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve», a indiqué le président du tribunal. Présenté en comparution immédiate, l’individu a souhaité être jugé plus tard afin de prendre le temps de préparer sa défense. D’ici le 4 novembre, date de sa comparution, il sera maintenu en détention.

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