Bakou et Erevan confirment leur attachement au cessez-le-feu, mais s'accusent de provocations

Le ministre russe des Affaires étrangères s’est entretenu avec ses homologues arménien et azerbaïdjanais qui ont confirmé l’attachement de leurs pays respectifs au régime de cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh. Dans le même temps, les deux parties continuent à s'accuser mutuellement de commettre des «provocations».
Sputnik

Les chefs des diplomaties arménienne et azerbaïdjanaise ont confirmé à Moscou leur attachement aux récentes ententes sur un cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh, a fait savoir ce samedi 10 octobre le ministère russe des Affaires étrangères.

Cette annonce a été faite après des entretiens téléphoniques entre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et ses homologues arménien et azerbaïdjanais, Zohrab Mnatsakanyan et Jeyhun Bayramov.

Dans le même temps, les deux parties continuent à s'accuser mutuellement de commettre des «provocations» le long de la ligne de contact. Un correspondant de Sputnik présent à Stepanakert, capitale de la république autoproclamée du Haut-Karabakh, a fait état de deux explosions entendues dans la ville samedi au soir.

Dix heures de négociations à Moscou

Dans la nuit du 9 au 10 octobre, Bakou et Erevan s’étaient mis d’accord sur un cessez-le-feu dans la région sécessionniste azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh, théâtre d’une nouvelle escalade meurtrière depuis le 25 septembre. L’entente a été conclue à l’issue de plus de dix heures de négociations à Moscou.

Auparavant, les dirigeants russe, français et américain avaient exhorté les parties en conflit à mettre fin aux hostilités ainsi qu’à se mettre à la table des négociations sans condition préalable.

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