Il filmait des femmes dans les cabines d’essayage d’un Décathlon des Yvelines

Un homme de 26 ans a été surpris en train de filmer une femme se déshabillant dans une cabine d’essayage d’un magasin Décathlon, rapporte Le Parisien. Alertée par un agent de sécurité, la police l’a interpellé sans que sa victime ne s’en rende compte. En garde à vue, l’homme a avoué ses tendances fétichistes.
Sputnik

Mardi 6 octobre, un voyeuriste était en train d’assouvir ses pulsions en filmant une femme se déshabillant dans une cabine d’essayage, relate Le Parisien. Les faits se sont déroulés au Décathlon du centre commercial Parly 2 du Chesnay-Rocquencourt, dans les Yvelines. Un vigile l’a repéré et l’a interpellé. La direction a été prévenue et la police est intervenue.

Les forces de l’ordre ont souligné la discrétion de l’opération, ce qui a permis d’éviter que la victime se rende compte qu’elle était épiée dans son intimité. «Pour une femme, c'est toujours très désagréable de subir une expérience pareille», raconte au quotidien une policière qui a vécu elle-même ce genre d’expérience.

Il intervient pour protéger une jeune femme d’un pervers qui filmait sous sa jupe – vidéo

Le mis en cause est un jeune homme de 26 ans ayant récemment obtenu son diplôme d’ingénieur. Il est présenté comme un grand timide, «très frustré» et qui n’a «jamais eu de relation sexuelle», détaille Le Parisien. Lors de l’enquête, de nombreuses photos de fessiers féminins, prises par lui-même ou téléchargées sur Internet, ont été retrouvées sur son matériel informatique.

Tendance fétichiste

L’homme a avoué les faits et expliqué sa tendance fétichiste durant sa garde à vue. Après analyse psychiatrique, un expert a conclu qu’il souffrait de paraphilie, un terme qui regroupe les attirances ou pratiques sexuelles qui s’écartent de ce qui est considéré comme «normal»: viol, pédophilie, fétichisme, exhibitionnisme, masochisme, voyeurisme, etc.

Remis en liberté, le prévenu sera prochainement convoqué au palais de justice avec une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, indique le quotidien.

Au mois de janvier, c’est dans ce même Décathlon qu’un policier avait été surpris en train de filmer avec son smartphone une femme dans une cabine d’essayage. Il a tenté de justifier ce comportement par «un besoin d’adrénaline». L’expertise psychiatrique n’avait cette fois pas relevé de déviance sexuelle dans sa personnalité.

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