Sept «mineurs» étrangers «isolés» ont été interpellés le 4 octobre à Annecy en possession de biens d’origine douteuse, rapporte Le Dauphiné.
Le groupe était en train de monter dans un TGV à destination de Paris lorsque les agents de la sûreté ferroviaire ont découvert l’absence de leurs titres de transport.
Lors de la fouille de leurs sacs à dos, 17 téléphones portables ont été retrouvés ainsi que des bijoux dont la provenance pose des questions, indique le quotidien.
Ils ont été remis aux forces de l’ordre et placés en garde à vue. Sous la responsabilité de l’aide sociale à l’enfance, quatre ont été ensuite transférés en foyer d’hébergement. Les trois autres restent toujours en garde à vue. Ils devront comparaître devant un juge, précise Le Dauphiné.
Polémique sur les «mineurs isolés»
Les faits se sont déroulés quelques jours après le discours polémique d’Éric Zemmour sur les mineurs isolés étrangers. En lien avec la récente attaque au hachoir près des anciens locaux de Charlie Hebdo, le chroniqueur a qualifié les mineurs isolés étrangers de voleurs et d’assassins et s’est prononcé pour leur expulsion du territoire français.
De nombreux responsables politiques ont réagi à cette déclaration, dont Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, qui s’occupe avec Gérald Darmanin du projet de loi contre le séparatisme religieux. Selon elle, «dire que tous les enfants migrants sont des assassins n’est ni un fait ni une opinion, c’est un mensonge».
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, a souhaité le renvoi des mineurs isolés étrangers dans leurs pays d'origine en raison de la «criminalité du quotidien» qu'ils génèrent à ses yeux et de leur «coût financier exorbitant».